Loin des flots de touristes qui déferlent sur Saint-Malo, j’ai découvert un joyau caché du littoral breton. Un havre de paix où les bateaux se balancent doucement dans un écrin naturel préservé. Ce port secret, encore épargné par le tourisme de masse, offre une alternative idéale pour qui cherche l’authenticité bretonne sans la cohue estivale.
À l’ombre des remparts malouins, un trésor portuaire méconnu
J’ai toujours eu cette passion pour dénicher les perles rares, ces endroits qui résistent encore à l’affluence touristique. En parcourant la côte d’Émeraude, j’ai posé mon regard sur ce petit port breton qui m’a immédiatement charmé par son caractère préservé. À seulement quelques kilomètres de la cité corsaire, ce havre maritime offre un contraste saisissant avec l’effervescence de Saint-Malo.
Niché au fond d’une ria paisible, ce port naturel dévoile ses charmes au fil de la marée. Les bateaux de pêche traditionnels y côtoient quelques voiliers de plaisance, créant un tableau vivant et authentique. Contrairement aux marinas surpeuplées, l’ambiance y reste délicieusement sereine même en pleine saison estivale.
En me promenant sur les quais pavés, j’ai été frappé par cette sensation d’avoir remonté le temps. Les façades de granit des maisons de pêcheurs racontent l’histoire maritime de la région. Chaque ruelle étroite menant au port semble préserver jalousement les secrets d’un passé riche en aventures maritimes.
Si vous appréciez les découvertes authentiques, ce village breton pourrait bien devenir le prochain village préféré des Français, tant il concentre le charme et l’âme bretonne que recherchent les voyageurs avisés.
Une escale gourmande loin des restaurants touristiques
L’une des grandes joies de ma découverte fut sans conteste la gastronomie locale. Oubliez les crêperies en série et les restaurants aux menus traduits en quatre langues. Ici, les établissements sont tenus par des familles du cru qui perpétuent un savoir-faire culinaire breton authentique.
J’ai eu le privilège de déguster des fruits de mer fraîchement débarqués des bateaux que j’avais observés quelques heures plus tôt. Les huîtres proviennent des parcs ostréicoles visibles à marée basse, tandis que le homard breton trouve ici une préparation simple mais exquise qui en révèle toute la saveur.
Au petit matin, rien ne vaut l’expérience d’assister à l’arrivée des pêcheurs déchargeant leur pêche nocturne. Un spectacle vivant qui contraste avec les animations parfois artificielles proposées dans les destinations plus touristiques. Vous pourrez même, avec un peu de chance, acheter directement votre dîner auprès des marins.
Les terrasses des cafés offrent une vue imprenable sur le ballet des bateaux, sans l’inconvénient d’avoir à jouer des coudes pour trouver une place. Les conversations avec les locaux y sont naturelles et chaleureuses, loin du rythme effréné des serveurs des établissements malouins en haute saison.
Des paysages maritimes préservés pour randonneurs exigeants
Si vous êtes amateur de randonnées côtières comme moi, vous serez comblé par les sentiers qui serpentent autour de ce port secret. Le GR34, célèbre sentier des douaniers, y révèle quelques-uns de ses plus beaux panoramas. J’ai arpenté ces chemins bordés d’ajoncs et de bruyères, respirant l’air iodé à pleins poumons, sans croiser plus d’une poignée de marcheurs.
Les criques sauvages accessibles uniquement à pied m’ont offert des moments de solitude face à l’immensité bleue, un luxe devenu rare sur le littoral breton en été. À marée basse, j’ai cherché des plages de sable fin désertes, là où les plages malouines ressemblent davantage à des sardines en boîte qu’à des havres de paix.
La beauté naturelle de certains recoins de cette côte évoque parfois des paysages méditerranéens. D’ailleurs, un petit port en Bretagne qui vous fera penser à la côte amalfitaine se trouve non loin, preuve que notre littoral breton regorge de surprises visuelles pour qui sait s’écarter des sentiers battus.
Les falaises de schiste rouge, contrastant avec le bleu profond de la mer, composent un tableau naturel que les photographes adorent capturer à l’heure dorée. J’y ai passé des heures à observer les jeux de lumière sur l’eau, dans une quiétude que Saint-Malo ne peut plus offrir à ses visiteurs.
Le charme intemporel de Dinan, l’alternative parfaite à Saint-Malo
Car c’est bien de Dinan dont je vous parle depuis le début de cet article. Cette cité médiévale posée sur les rives de la Rance a conservé son port historique dans un état remarquable. Contrairement à sa célèbre voisine Saint-Malo qui croule sous les visiteurs estivaux, Dinan offre une expérience bretonne plus authentique et respirable.
Son port fluvial, accessible par la promenade du Petit-Trou ou depuis le viaduc, dévoile un paysage bucolique où le temps semble s’être arrêté. Les maisons à colombages du quai du port Dinan témoignent de la richesse passée de ce lieu d’échanges commerciaux. Aujourd’hui, elles abritent des ateliers d’artistes et des échoppes d’artisans qui perpétuent l’âme créative du lieu.
L’ascension vers la ville haute par la pittoresque rue du Jerzual constitue à elle seule une expérience mémorable. Cette artère pavée bordée d’ateliers d’artisans vous conduira vers les imposants remparts et le château médiéval qui dominent fièrement la vallée de la Rance.
Alors que Saint-Malo voit sa population décupler en été, Dinan conserve une ambiance plus intimiste même en haute saison. Vous y trouverez le parfait équilibre entre patrimoine historique exceptionnel et douceur de vivre à la bretonne.
Avez-vous déjà visité Dinan? Partagez votre expérience de ce joyau breton ou posez-moi vos questions sur cette alternative charmante à Saint-Malo dans les commentaires ci-dessous. Je serai ravi d’échanger avec vous sur mes découvertes dans cette région que j’affectionne particulièrement!
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Photos à but illustratif et non représentatives

