**Perché au-dessus de la Méditerranée, j’ai découvert un joyau caché de la Côte d’Azur. Bormes-les-Mimosas recèle un secret bien gardé : un belvédère naturel offrant un panorama à couper le souffle sur l’horizon bleu. Je vous emmène chercher ce lieu d’exception où le ciel et la mer semblent ne faire qu’un.**
La magie des hauteurs provençales
J’ai toujours été fasciné par ces lieux où la terre s’élève pour mieux embrasser le ciel. Quand j’ai mis les pieds pour la première fois sur ce promontoire niché au-dessus de Bormes-les-Mimosas, j’ai ressenti cette émotion rare, celle des découvertes qui marquent une vie de voyageur. Le souffle légèrement coupé par la montée, mais surtout par la beauté du panorama qui s’est dévoilé devant moi.
Bormes-les-Mimosas s’étage sur les contreforts du massif des Maures, cette chaîne de montagnes qui court le long du littoral varois. Le village médiéval s’accroche à flanc de colline, ses maisons aux façades ocre et roses semblant jaillir de la roche. Mais c’est au-delà des dernières habitations que se cache le véritable trésor.
Pour y parvenir, j’ai emprunté un sentier qui serpente entre les pins parasols et les chênes-lièges. L’air embaumait le thym et le romarin, ces herbes provençales qui parfument les collines. Sous mes pas, le sol rocailleux témoignait de la rudesse de ce paysage méditerranéen, façonné par des siècles de soleil ardent et de mistral capricieux.
À mesure que je progressais, la végétation s’est faite plus clairsemée, comme pour mieux préparer l’esprit à l’immensité qui allait s’offrir. Et soudain, au détour d’un virage, la Méditerranée est apparue dans toute sa splendeur, déployant son bleu profond jusqu’à l’horizon. J’avais déjà parcouru bien des sentiers côtiers, mais rarement un panorama m’avait à ce point saisi.
Un balcon sur la grande bleue
Ce qui rend ce lieu si exceptionnel, c’est cette sensation de flotter au-dessus de la mer. Imaginez-vous sur une avancée rocheuse, à plusieurs centaines de mètres d’altitude, avec devant vous un arc de cercle parfait où se déploie la Méditerranée. Une vue à 180 degrés, sans obstacle, sans filtre, juste l’immensité bleue qui semble vous tendre les bras.
J’ai pris place sur un rocher plat, parfait observatoire naturel. De là, mon regard pouvait embrasser toute la baie. À ma gauche, la presqu’île de Giens et, par temps clair, les silhouettes des îles d’Hyères – Porquerolles, Port-Cros et l’île du Levant – semblant flotter sur l’eau comme des émeraudes posées sur un écrin de velours bleu.
Droit devant, l’immensité marine où voiliers et navires tracent leur sillage d’écume. J’ai passé des heures à suivre leur progression, imaginant les destinations vers lesquelles ils voguaient. Parfois, un rayon de soleil venait caresser une voile blanche, la faisant scintiller comme une étoile tombée sur l’eau.
À ma droite, la côte dessinait ses courbes harmonieuses jusqu’au massif de l’Estérel dont les roches rougeoyantes contrastaient avec le bleu de la mer. Les contours du Cap Bénat et des plages du Lavandou s’étendaient sous mes yeux, révélant des criques secrètes que seuls les connaisseurs peuvent repérer.
Ce qui m’a particulièrement marqué, c’est le jeu constant des lumières. À chaque heure du jour, le paysage se transforme. Le matin, la mer prend des teintes nacrées, presque laiteuses. À midi, elle devient d’un bleu intense, presque électrique. Et le soir, ah! le soir… Quand le soleil commence sa descente, la mer s’embrase de reflets dorés et cuivrés qui semblent danser sur les vagues.
Un secret bien gardé nommé Cabasson
Ce lieu magique porte un nom : Cabasson. J’ai découvert ce hameau perché grâce à un habitant de Bormes-les-Mimosas qui, voyant mon appétit pour les coins authentiques, m’a glissé l’information comme on partage un trésor. « Montez à Cabasson », m’avait-il dit avec un clin d’œil complice, « mais n’en parlez pas trop… »
Cabasson est resté préservé du tourisme de masse. Pas de boutiques de souvenirs, pas de restaurants avec menus traduits en quatre langues. Juste quelques maisons de pierre, des jardins méditerranéens où règnent oliviers centenaires et bougainvilliers éclatants, et ce silence propice à la contemplation.
J’ai rencontré Marius, un ancien pêcheur reconverti en jardinier, qui cultive un petit lopin de terre près du belvédère. Il m’a raconté comment, pendant des décennies, ce lieu est resté le secret des habitants de Bormes. « Avant, on venait ici en famille pour les pique-niques du dimanche », m’a-t-il confié, « on regardait la mer en mangeant les panisses que préparait ma grand-mère… »
Ce qui fait le charme de Cabasson, c’est aussi son accessibilité relative. Suffisamment facile d’accès pour ne pas décourager le promeneur motivé, mais assez éloigné des circuits touristiques pour préserver son authenticité. Un équilibre fragile qui explique pourquoi ce joyau des hauteurs de Bormes-les-Mimosas n’apparaît dans aucun guide touristique à grand tirage.
Durant mon séjour, j’ai assisté à un coucher de soleil qui restera gravé dans ma mémoire. Les nuances de rose et d’orange embrasaient le ciel tandis que la mer semblait absorber ces couleurs pour les transformer en un miroitement hypnotique. J’ai compris alors pourquoi les peintres ont toujours été intéressés par cette région.
Si vous aussi, vous êtes en quête d’émotions authentiques et de panoramas à couper le souffle, n’hésitez pas à me faire part de vos propres découvertes ou à me demander d’autres conseils sur cette magnifique région. J’ai encore tant de secrets à partager sur ces coins de paradis méconnus du Var et de la Côte d’Azur!
Je m'appelle Romain et je suis un passionné de la Drôme et de ses paysages.
Depuis ma plus profonde enfance, je suis fasciné par les paysages variés, les villages pittoresques et l'authenticité des habitants de cette région. J'aime explorer ses sentiers, participer aux marchés locaux . À travers mes écrits, je souhaite partager avec vous la beauté et la richesse de la Drôme sur la Dromemontagne.fr.
Mais promis, je ne resterais pas que à parler de la Drôme 😉
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Photos à but illustratif et non représentatives